samedi 24 février 2024

Panglao et Bohol


2024-02-17 Samedi, Jour 32. Bohol et Panglao


Nous nous levons très tôt. Je suis au resto de l’hôtel dès 6h30 et je sirote un bon cappucino en mettant à jour mes photos, mon blogue et mes courriels.




Après un bon petit déjeuner santé, nous partons en tuktuk tous les six pour aller à la plage d’Alona située à moins d’un kilomètre à vol d’oiseau mais à quatre par la route. Pas moyen d’y aller le long de la mer car ce sont des falaises et des terrains privés qui nous séparent.




Nous commençons par visiter un peu et faisons nos réservations pour demain : Moi, ce sera deux plongées avec la compagnie Sierra Madre Diving Center alors que pour les cinq autres, ils noliseront un bateau pour se rendre faire du snorkeling. Nous avions l’embarras du choix car il doit y avoir une douzaine de centres de plongée et les revendeurs de tours de snorkeling font légion.  Nous irons tous pratiquer notre activité respective dans le sanctuaire marin de l’île Balicasag située à environ sept kilomètres de la plage. 


Nous prenons ensuite un bon café à l’ombre des cocotiers et recherchons un restaurant pour diner vers midi environ.  On arpente la plage de bout en bout mais finalement par hasard, nous revenons manger juste devant le Centre de plongée Sierra Madre. 


Plage Alona

Nous revenons à l’hôtel pour y passer l’après-midi. Hélène et moi allons rapidement à la mer tout en bas de la falaise en empruntant un escalier de ciment qui part de la piscine.  La mer est houleuse et la mise à l’eau est délicate une fois les palmes chaussées et le masque bien ajusté.  La visibilité est faible près de la falaise mais en nous éloignant de la rive cela s’améliore beaucoup.  On voit un peu de corail en partie dissimulé par les algues qui abondent.  Des belles étoiles de mer bleues, rouges, ou même picotées se promènent lentement à l’affut d’une proie encore plus lente.

Il y a bien quelques poissons colorés qui se laissent admirer mais ils fuient rapidement sous les algues.  La houle grossit encore à mesure que la marée monte. Vu que les conditions optimales sont loin d’être réunies, on décide donc de sortir de l’eau au bout d’une trentaine de minutes seulement.  Les vagues cognent encore plus fort contre le bas de l’escalier de ciment. Je sors rapidement et monte d’une marche. Pas d’égratignure.  Mais c’est un peu plus long pour Hélène qui essaie d’enlever ses palmes avant de grimper. Mal lui en prit, malgré mon aide pour sortir, elle se retrouve avec deux belles grosses éraflures, l’une au bras et l’autre à la jambe. Rien de très grave mais c’est plutôt désagréable!  

On passe le reste de l’après-midi à varnousser au bord de la belle piscine qui surplombe la falaise : à lire et à écrire…et à somnoler. Tout un varnoussage!

Cliffside Resort, Alona

Vers 18h30 nous partons à pied pour nous rendre au restaurant japonais Udzuki, coté cinq étoiles sur Google Maps.  Gilles a réservé cet après-midi et leur a transmis notre commande vers 17h. 

Le repas était excellent! Un peu cher pour les Philippines mais ça reste une fraction de ce que cela nous aurait coûté au Canada.  C’est bon de remettre en perspective car comme on parle toujours de centaines ou de milliers de pesos ici, on a toujours l’impression que c’est beaucoup d’argent. À tort, car 1000 pesos c’est environ 25$.  Notre souper pour deux incluant 2 entrées, 2 plats principaux et deux bières en a coûté seulement 1500 php.

Nous revenons sous les étoiles et la lune qui s’en vient lentement vers la phase pleine.  Coucher vers 22h15 après un peu de lecture.


2024-02-18 Dimanche, Jour 33. Panglao et l’île Balicasag


Je déjeune vers 6h30 et quitte l’hôtel en tuktuk à 7h45.  J’arrive ving minutes plus tard environ au centre de plongée Sierra madre.  Cynthia, une dive master qui vient du sud des Philippines, sera ma guide aujourd’hui. Elle me prépare mon équipement de plongée en quelques minutes :  combinaison isothermique, bottillon, compensateur de flottabilité, pieuvre avec détendeurs, profondimètre et manomètre et ceinture de plombs. Je fournis mon propre masque.




Nous prenons une navette pour aller jusqu’à la grande banca qui nous amènera en 40 minutes environ aux abords du sanctuaire marin de l’île Balicasag.   Il y a déjà beaucoup de bateaux mais la limite journalière de plongeurs est de 150 individus. Heureusement car sinon ce serait vraiment trop. On en voit tout le long de nos plongées et parfois un groupe nous croise de trop près et des plongeurs se trompent de guide durant quelques minutes.

Il y a un très fort courant lors de la mise à l’eau.  On se tient très fort en attendant notre troisième plongeur qui s’est mis à l’eau du mauvais bord du bateau.  Merde! Ma montre est dans le mode Snorkeling au lieu de plongée autonome. J’ai beau essayer de changer mais je ne trouve pas comment dans les quelques minutes à ma disponibilité. Tant pis, ce sera pour la prochaine plongée et je me fierai à la guide pour le temps permis pour la plongée qui varie durant toute la durée de celle-ci.  Les premières 5 minutes, je travaille fort pour équilibrer mes oreilles mais ensuite tout se passe très bien.

Nous observons des milliers de poissons en bancs. C’est spectaculaire! Et voici un banc de barracudas! Et une tortue, et une autre…cinq en tout.  Des poissons scorpions dont le mimétisme est surprenant. Il faut un œil aiguisé pour les repérer sur une roche ou un corail. La guide nous montre aussi des petites crevettes fluorescentes, des nudibranches multicolores, un bivalve électrique, et j’en oublie…. Nous remontons environ 45 minutes après la mise à l’eau. Il me reste encore de l’air pour plusieurs minutes mais l’un des plongeurs arrive à sa réserve de sécurité.  On n’a pas plongé à plus de 19 m de profondeur. Nous avons beaucoup dérivé avec le courant et donc la guide a fait remonter une bouée qu’elle a gonflé avec son air comprimé. Il reste relié à elle par un moulinet. Le bateau voit la bouée de loin et vient nous chercher rapidement. La vague a grossi et ce n’est pas facile de remonter dans le bateau sans aide.

Après une heure de pause sur le bateau durant laquelle je mange quelques tranches de melon et je bois du jus, nous allons nous installer un peu plus loin pour la deuxième plongée de ce voyage.  Merde encore, ma montre est maintenant bloquée pour la plongée durant 24 h parce qu’elle pense que j’ai fait du snorkeling en profondeur. Bizarre! J’apprends…Et je me fierai encore sur la guide…De toutes manières on ne fait que deux plongées et je ne replongerai pas avant plusieurs jours. 

La houle est plus grosse et donc on descend rapidement car on se fait pas mal brasser à la surface.  Nous descendons une pente sablonneuse puis longeons encore le mur qui entoure l’île. Encore des bancs de poissons, de beaux coraux variés, des gorgones, des éponges, des anémones avec des poissons-clowns comme Némo se promenant sans problème entre leurs bras venimeux, une rascasse (Lion fish), d’autres tortues, et nous descendons subitement à 23m. Cynthia nous l’avait annoncé lors du briefing avant la plongée. Et la surprise est bien au rendez-vous : un beau requin à queue blanche d’un peu plus d’un mètre repose sur le fond d’une petite caverne dans le mur. Il est fréquemment à cet endroit et Cynthia espérait qu’il serait là ce matin.  De l’autre côté de la caverne en tunnel, il y a trois autres requins. Elle a oublié de nous avertir…et donc il n’y a qu’elle qui les a vus…Pas grave! Celui que j’ai vu était très proche (2 m maximum) et c’était bien assez pour moi.  En théorie ils ne sont pas dangereux pour les humains car ils chassent des poissons la nuit. Mais mieux vaut ne pas déranger…juste par sécurité.

Nous remontons après 45 minutes encore une fois. Palier de décompression de sécurité puis surface.  Mais la houle est encore plus grosse. On se fait brasser et le bateau tarde à nous récupérer. On attend au moins dix minutes qui en paraissent vingt.  Le pire c’est de remonter dans le bateau. Mais ça va.

Nous quittons l’île Balicasang vers 12h30 et mettons le cap sur une petite plage située à deux kilomètres de la plage Alona. La raison, la mer est trop grosse!  Une fois rendus vis-à-vis la plage, il faut attendre notre bateau navette qui nous amènera au bord où nous prendrons un petit bus afin de nous rendre à Alona.  On attend près de 40 minutes. Je ne sais pas si c’est parce que la mer est trop agitée pour la navette où s’il y a eu un autre problème mais c’était long de se faire brasser tout ce temps. Une plongeuse a eu le mal de mer et n’a pu se retenir de vomir par-dessus bord.  Pauvre elle! Je compatis avec elle parce que j’ai souvent eu le mal de mer, en bateau, en avion, en hélicoptère ou en voiture.  

Rendu à Alona je prends un tuktuk pour rejoindre les cinq autres membres du groupe qui sont allés en snorkeling à Balicasag aujourd’hui. Je pensais bien que cela aurait été pénible pour eux mais ils étaient de l’autre côté de l’île à l’abri du vent et des vagues. Ils ont vu plein de poissons et de coraux et même des tortues.  Tout le monde est content de sa journée!

Nous nous retrouvons à l’hôtel et après une douche de dessalage on se retrouve pour prendre une bière et manquer quelques cochonneries.  Hélène travaille sur le pied de Gilles qui a foulé un oursin en descendant de son bateau. Une douzaine de piquants ont pénétrés la plante et le côté de son pied. Heureusement ce n’est pas en profondeur car c’est vraiment difficile à retirer.

On se retrouve au restaurant de l’hôtel pour le souper ou même avant pour certains. Un peu d’internet, de lecture et d’écriture ça ouvre l’appétit mais pas autant que jouer dans la mer avec des palmes…

Aujourd’hui c’est le spécial poulet grillé. On a donc tous commandé le même plat.  Les plats arrivent à 18h30 tapant comme prévu. Assiettes généreuses, plusieurs ne la terminent pas.  Nous jasons longtemps. La nuit est tombée. On retourne à nos chambres peu après 20h. Lecture et coucher tôt. On a vraiment pris un rythme lever tôt-coucher tôt.


2024-02-19 Lundi, Jour 34. Panglao

Petite journée!  Je me lève tôt pour voir le lever du soleil. Au même moment, un ami prend une photo du coucher de soleil depuis la côte mexicaine. Super!  Je vais aussi observer les oiseaux.



Râle à poitrine blanche

Varan moniteur

Nous devons aller faire un retrait au guichet aujourd’hui.  On passe toute la journée à l’hôtel à se reposer, lire, observer les oiseaux autour, et se baigner. Tous les six, on part en tuktuk vers 16h30h. Mais après quatre guichets différents où nos cartes de RBC sont refusées, on se fait à l’idée, il y a un problème. Surtout que les autres ont pu retirer avec Desjardins.

Solution court terme : on retire avec notre carte Visa tout de suite après avoir mis des fonds dedans pour éviter les intérêts. Ça fonctionne une fois et voilà que notre limite de retrait quotidien est déjà atteinte! Grrrr@#$!

Donc c’est Élaine qui fait deux retraits pour nous à sa banque et on la rembourse par Interac.  À suivre plus loin..

Nous allons ensuite à la plage d’Alona pour prendre un apéro dans un resto sur la plage et y manger ensuite.  Nous choisissons l’hôtel Oasis et ses tables sur la plage même et finalement le repas fut succulent et abondant.




De retour à l’hôtel, deux messages à RBC : 1) réglez le problème de retrait et 2) augmentez notre limite de retrait quotidien Visa. À suivre…(Ajout suite à leurs réponses: ils ont accepté le retrait et donc le problème me disent-ils est ailleurs que chez eux! Bizarre !  Et pour la limite, c'est fixe, par sécurité...Mais j'apprends qu'on peut toujours aller au guichet dans une banque pour retirer un montant du compte Visa sans cette limite. Bon à savoir)

2024-02-20 Mardi, Jour 34. De Panglao à Loboc river Resort, Bohol

Après déjeuner on règle nos comptes et on part vers 10h en minivan. Nous arrêtons en chemin pour voir la plus ancienne église de Bohol construite par les espagnols en 1595.  





Ensuite on se rend directement à l’hôtel Loboc river Resort. Quand nous sommes partis ce matin, on était dans la bruine. Là c’est le déluge! Il pleut fort jusqu’à 14h environ. On dine et quand la pluie faiblit, Hélène et moi allons prendre une marche d’un kilomètre dans un sentier qui circule dans une forêt dense. On y voit quelques oiseaux. Puis je pars avec mes jumelles sur l’île Zen que les employés ont dégagée et plantée avec des orchidées et autres plantes décoratives durant l’année sans client de la pandémie.  J’y observe plusieurs nouvelles prime coches! Super!










À 16h30, c’est l’heure de nourrir les singes sur l’île Monkey.  Ils y sont une douzaine, rescapés ou nés de rescapés.  Amusant. Et c’est ensuite le nourrissage des canards domestiques. Divertissant!



Nous nous rejoignons tous vers 17h30 pour l’apéro et souper vers 19h sur la terrasse du restaurant en bord de la rivière Loboc.

Retour à la chambre vers 20h30 : nouvelles sur CNN et BBC et lecture avec de sombrer dans le sommeil avant 22h.


2024-02-21 Mercredi, Jour 35. De Loboc river Resort à Batuan et les Chocolate Hills

Je me réveille vers 5h15 et lis un peu avant d’aller observer les oiseaux près de la petite île Zen. C’est tranquille car la pluie s’en vient. Ça tombe très fort!  Dès qu’il y a une accalmie, je me rends au restaurant pour un déjeuner formule buffet.



Nous quittons dans une minivan nolisée à 10h et arrivons 45 minutes plus tard à Batuan. En passant on a vu la plantation d’acajou. Nous ne sommes pas arrêtés voir les Tarsiers, de minuscules lémuriens nocturnes, car il y a toujours trop de monde et on nous a dit qu’ils étaient plus ou moins bien traités. Juste le fait d’être exposés de jour, c’est pas évident pour eux.


Nous sommes bien accueillis par Jean la propriétaire de notre petit hostel, le Lhoyjean situé à deux kilomètres du centre de Batuan. Nous déposons nos bagages dans nos minuscules huttes et Jean nous aide à faire un petit plan de visite pour l’après-midi en tuktuk.




Les deux tuktuk arrivent vers midi et nous emmènent à un resto au centre de Batuan. Nous dinons en une heure et partons pour notre première visite, la chute Pangas à Bilar, le village voisin. La route est en construction, toute en boue, mais on se rend finalement sans problème.  La chute n’est pas si mal mais on a vu bien mieux déjà ailleurs. On y reste 30 minutes.

Chutes Pangas, près de Bilar

Ensuite nous allons dans une petite route de campagne pour aller monter une petite colline dans un sentier.  Une vingtaine de minutes nous permettent de nous rendre près du sommet d’où on a une vue au loin sur les Chocolate Hills.





Puis nous allons voir une autre chute, Kansagipot, plus belle que la première, sur la rivière Loboc qui est relativement petite à cet endroit probablement près de sa source.  Le sentier est très boueux mais cela en valait la peine.  Nous y restons une quinzaine de minutes en tout.

Wow! Les activités non-autorisée sont défendues en plus!

Chutes Kansagipot près de Batuan

Et finalement la journée se termine par la visite du mirador touristique pour voir de près les Chocolate Hills. En fait on est à l’intérieur de la Réserve du patrimoine mondiale des Chocolate Hills et donc un site reconnu par l’UNESCO.



La vue est très jolie d’en haut et en fin de journée, il n’y a heureusement pas trop de touristes.  Nous y restons environ 30 à 40 minutes et retournons ensuite à notre hostel pour nous doucher et souper.


2024-02-22 Jeudi, Jour 36. De Batuan à Anda

La nuit s’est bien passée malgré l’exiguïté de notre cabine. Nous marchons un peu aux alentours dans la petite route de notre hostel.




Nous prenons un excellent déjeuner dans notre petit hostel avant de quitter en minivan vers 8h45.  Le trajet vers Anda dure presque deux heures.  C’est agréable de circuler dans les petites routes de campagne.  Après les dernières journées pluvieuses, les gens ont étendu leur riz à sécher sur des bâches en bordure de route.  

Nous arrivons donc vers 11h à l’hôtel Anda Poseidon Resort. C’est très joli comme endroit et bien tenu. Nous avons une petite cabine en bambou comme hier mais celle-ci est plus spacieuse et compte sa propre chambre de bain. 


Nous allons faire un tour de snorkeling tout de suite après avoir déposé nos valises à la chambre.  J’en profite pour aller voir le  Centre de plongée qui est voisin de notre hôtel. Ce sont deux français, un couple, qui gèrent le centre.  Elle et lui.  Ils ont peut-être une place pour moi cet après-midi. Il me faudra revenir à 12h30.  Et finalement oui, une place sur le bateau pour aller plonger à 14h au Sanctuaire marin situé à moins d’un kilomètre. La plongée en snorkeling a été bien agréable et je suis même arrivé face à face avec un petit serpent de mer d’environ 60-70 cm de long. Hyper venimeux ces bestioles mais pas agressives heureusement.  Il est descendu au fond devant moi. Il venait d’aller respirer en surface.  Je l’ai suivi un peu pour voir comment il se comportait en nageant au fond.  


On dine et je me rends au Centre. Je plongerai avec Marine et deux suisses qui ont comme moi leur qualification PADI advanced Diver.

Nous voici rendus en bordure du sanctuaire avec le bateau en moins de dix minutes.  Après un plateau peu profond nous arrivons au mur qui descend jusqu’à une pente de corail située à 23 mètres de profondeur.

C’est incroyable l’abondance de poisson qu’il y a ici ainsi que la variété.  Des dizaines de bancs de poissons qui s’entrecroisent.  La nourriture abonde semble-t-il.  On voit 3 tortues vertes, un gros barracuda, un poisson-scorpion et quelque chose que je n’avais pas eu la chance de voir depuis 15 ans : dans la pente de morceaux de corail fins, comme du sable, de curieuses tiges s’agitent verticalement comme des algues bien ancrée au fond et qui bougeraient dans le courant. Mais ce sont des anguilles! Tout un parterre d’anguille!  Dès que je m’approche, elles rentrent instantanément dans leur trou d’où elles ne sortent jamais complètement on dirait.  Spectaculaire pour moi!

Nous dérivons à bonne vitesse dans le courant le long du mur, entre 23 et 15 mètres surtout durant près de 30 minutes, puis nous faisons surface après avoir fait notre palier de décompression de sécurité à 5 m.  Marine a lancé son parachute et le bateau vient nous récupérer.  Superbe plongée! Seul hic, ça m’a pris quinze minutes à équilibrer correctement mon oreille droite, la fatigante!  Durant ce temps, je n’ai pu profiter de toutes ces merveilles qui m’entouraient.

Après une bonne douche, nous allons nous installer au bord de la falaise pour lire puis pour prendre l’apéro avec les amis.

Ce soir on soupe en deux gangs séparées.  Paule et Martin ont décidé de rester ici à l’hôtel alors que Gilles, Élaine et nous allons à l’hôtel voisin, là où se situe le centre de plongée pour un souper communautaire de côtes de bœuf et plus... Nous avions réservé en après-midi.


Nous y arrivons vers 19h15 et prenons une bière en attendant 20h, l’heure convenu pour le souper.  La nourriture est excellente et ça fait changement de l’habituel aux Philippines.  Nous sommes de retour peu avant 21h pour lire un peu avant de dormir pour notre dernière nuit à Bohol.


2024-02-23 Vendredi, Jour 37. De Anda, Bohol à Siquijor

Nous allons déjeuner à l’hôtel voisin où on a souper hier. Il y a plus de choix et ce n’est pas plus cher.

Notre van vient nous chercher vers 10h15. C’est le même chauffeur qu’hier. Gentil et prudent, à notre goût.

Le trajet dure un peu plus de deux heures avec un seul court arrêt.  En arrivant à Tagbilaran, nous lui demandons d’aller à un restaurant et il revient un peu sur ses pas pour nous amener juste de l’autre côté du pont sur l’Île de Panglao.  Le restaurant offre un buffet qui est très potable et abordable.

Il nous laisse ensuite au terminal portuaire no 2 de Tagbilaran où nous faisons l’enregistrement. On nous assigne des sièges et ensuite on laisse nos valises pour aller en soute.

Nous attendons dans la salle d’attente durant près de deux heures avant que notre bateau n’arrive de Cebu. Il nous laissera en passant à Siquijor et continuera vers Dumaguete sur l’Île Negros où nous irons dans une semaine.

Finalement on arrive en retard d'une heure à Siquijor. Nous sommes à l’hôtel Marmarine situé à deux kilomètres du village.  Ils sont venus nous chercher au bateau.  

On a juste le temps de déposer nos valises dans la chambre pour aller commander notre souper avant l’heure limite de 19h.  

Le repas est délicieux et nous retournons à notre chambre pour nous installer puis lire un peu avant de dormir.


















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