2024-02-04 Dimanche, Jour 21. De Banaue à Cambulo
Nous partons de Banaue en Jeepney vers 8h en laissant le gros de nos bagages à l’hôtel. On a seulement nos petits sacs de jour avec ce qu’il faut pour 3 jours et deux nuits. Le chauffeur nous laisse au bout de la route à 8h30. Simon, Martin et Paule continuent en voiture car ils prennent le raccourci aujourd’hui, question de forme physique.
Nous marchons environ 5 km et montons de 450 m en 1h30. Nous sommes maintenant à 1800 m d’altitude et notre souffle est plus court. Notre guide local se nomme Jordan. Il est accompagné de son fils de 11 ans Tristan. Bien agréable tous les deux. Jordan est généreux dans ses explications tout au long du trajet.
Au début, le sentier est étroit et chemine dans la jungle. Vers 12h30, on mange dans un petit relais en bois et tôle surplombant la partie d’en-haut du village de Pula. Pas de route ici. On vient à pied de Cambulo et on est à 3h de marche de la route la plus proche.
À 13h15 on repart et on arrive aux rizières. À partir d’ici, c’est terminé le sentier. On fait un petit détour jusqu’à la chute en rideau, un détour de 10 minutes aller. On marche sur un étroit muret adossé à un précipice. On s’y refroidit les pieds 15 minutes et puis on repart.
Nous arrivons au Global Homestay de Jordan et sa femme à Cambulo vers 17h30. Toute une randonnée! On a monté au total 1500 m et descendu 2207 m sur une distance de 19,2 km. La fatigue se fait sentir et les genoux protestent…Nous sommes prêts pour le défi des escaliers de Québec!
On y rencontre Paule et Martin qui ont pris le raccourci d’une heure avec Simon ce matin. Ils sont en pleine forme! Vivement une bonne bière et une bonne douche et on va ensuite voir un spectacle des jeunes élèves de l’école du village.
Nous sommes de retour à 19h30 pour un bon souper , un peu de billard et on puis se couche tôt.
2024-02-05 Lundi, Jour 22. De Cambulo à Batad
Nous partons après déjeuner et circulons par les rizières et le sentier, en alternance. Environ 3h30 plus tard, nous arrivons à Batad et c'est le clou de la randonnée! Quel spectacle de voir plus de 150 étages de rizières dans un amphithéâtre naturel!
Batad, tout en bas........ |
Et des marches.... |
Et des marches.... |
Encore des marches.... |
On garde l'équilibre et le sourire! |
Ce matin on a fait 3,54 km, monté au total 428 m et descendu 518 m. Pour Martin et Paule, c’est du nouveau. Pour nous aussi, c’est exigeant mais comparé à hier, ce n’est vraiment pas aussi demandant.
Nous dinons à la pizza au légume à notre petite auberge tenue par Merlyn et son frère David. En fait, plus par Merlyn car lui est rarement à jeun…Heureusement il est souriant!
À l'auberge de Batad |
En après-midi, Hélène et moi allons faire le tour du village et nous nous promenons sur des murets dans les rizières pas très loin autour. Pas très loin car autrement il faudrait nécessairement monter et descendre beaucoup de marches. On a donné pour aujourd’hui!
2024-02-06 Mardi, Jour 23. De Batad à Cauayan
Nous commençons par une belle montée d’environ 1000 marches pour nous rendre dans la partie haute du village où se retrouvent l’école primaire et quelques auberges. C’est là où la plupart des groupes de touristes s’arrêtent pour observer le village et les terrasses de riz. D’ici il ne reste qu’une quinzaine de minutes de marche en montant pour nous rendre au stationnement. Donc pour de nombreuses personnes, elles n’iront pas du tout dans les rizières en bas car l’effort demandé est trop important. Tant mieux pour nous!
Marlyn dans son ancienne maison traditionnelle avec riz au grenier, place à feu dans un coin et de la place à coucher 6 enfants sur le plancher... |
Adieu Batad! |
Ça monte en titi! |
On retrouve notre chauffeur à 10h et nous reprenons la longue route de montagne jusqu’à l’heure du midi. Hélène et moi sommes assis à l’avant. Heureusement nous sommes les seuls sensibles au mal des transport. Et même encore, c’est un peu pénible. Hélène a même pris un gravol…
On dîne à un petit restaurant en bord de route qui surplombe un joli village. Quelle splendide vue!
Encore une heure et demie de montagne et une autre heure et demie de plaine environ et nous voilà rendus à un hôtel très chic près de l’aéroport. Simon nous a gâté et cela fait vraiment contraste avec nos petites auberges rustiques des derniers jours. On profite de la piscine, puis c’est l’apéro suivi d’un bon souper. Nous nous couchons à une heure très raisonnable et dormons comme des loirs dans un lit vraiment confortable.
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Je réponds habituellement rapidement et ce même quand le blogue date de quelques années... Jean