Kampot, Jours 7 à 9

 2024-01-21 Dimanche, Jour 7. Kampot Parc national Preah Monivong

Déjeuner copieux et nous partons dès 8h30 en minivan. Notre chauffeur parle peu anglais et on découvrira qu’il n’a pas d’expérience de guide. On aurait dû préciser avec l’hôtel avant car c’est eux qui ont réserver Kampot Adventure tours pour nous.

Nous traversons la ville et entrons dans le parc une vingtaine de minutes plus tard. La montée vers le plateau de près de 1100m est de 35 km. En bord de route, plusieurs troupes de macaques à queue de cochon. Ils attendent que les touristes leur donnent de la nourriture.

Première attraction, un magnifique Bouddha géant. Les lingams sont parfois surprenants de réalisme…

Les cent champs de riz

Ensuite une chute à sec et puis c’est là que cela se gâte : le paysage devient complètement dénaturé.  Le gouvernement a octroyé un bail de 90 ans à une compagnie pour faire du développement hôtelier et résidentiel mais apparemment sans aucune limite. Donc c’est une vraie ville qui est en train d’être construite en plein cœur du Parc. Un vrai désastre! Pas de photo c'est trop triste!

Il faut dire que dès le début du 20ième siècle, les français avaient légèrement développé un secteur : église, hôtel, casino et quelques autres bâtiments. Puis le roi continua le développement dans les années 1960. Mais rien de comparable au massacre écologique actuel.  

Enfin, on peut se consoler car la station d’altitude de Bokor et tout ce développement ne constitue qu’un faible pourcentage des 1500 km carrés du Parc.  Il paraît que le Parc abrite encore une importante variété d’espèces sauvages dont éléphants, léopards, macaques à queue de cochon ou à longue queue, gibbons, etc. Espérons que le développement restera confiné à la montagne actuelle.

Heureusement, il y a les pagodes qui sont très jolies...

Jean, Hélène, Élaine et Gilles

Un des anciens hôtels-casinos

Église construite par les français en 1928. À l'abandon..

Nous revenons à l’hôtel vers 13h et dînons sur place. L’après-midi se passe à la piscine : lecture, ménage des photos, courriels, lecture, etc.

Vers 18h30 nous allons marcher en ville avant de souper au Lemongrass.

2024-01-22 Lundi, Jour 8. Kampot

Ce matin on va faire un tour à pied dans les alentours de l’hôtel pour faire un peu d’ornithologie.  Pas beaucoup d’oiseaux mais tout de même de nouvelles espèces primecoches.

On déjeune ensuite avec Gilles et Élaine. Gilles a couru 15 km ce matin! En forme le gars!  Hélène et moi allons ensuite faire un tour de vélo. L’hôtel en a trois que l’on peut prendre gratuitement.  Nous allons jusqu’à la rivière par de petits chemins de campagne où les maisons poussent comme des champignons. Et nous revenons par un autre chemin ce qui nous fait voir encore plus de paysage.  On voit plus de musulmans ici. Les femmes portent un long voile sur leurs cheveux.  Une mosquée qui semble neuve arbore de gigantesques haut-parleurs sur ses minarets.  Ça doit réveiller abruptement à 5h le matin mais de tout manière c’est pas mal l’heure du lever de tout le monde par ici.

Étang couvert de lotus

On fait sécher le poisson

Un peu de piscine et de lecture puis on dîne légèrement.  À nouveau la piscine en après-midi car il fait 32 degrés. 

À 16h45, nous partons pour le centre-ville avec la navette de l’hôtel. Hier nous avions réservé un tour en bateau pour le coucher de soleil de ce soir sur la rivière.  Une petite virée de deux heures qui n’a rien d’exceptionnelle mais c’est agréable d’être sur le toit du bateau et d’observer les alentours. 

Nous retournons souper au Lemongrass et rentrons à l’hôtel vers 21h.

2024-01-23 Mardi, Jour 9. Kampot

Pour notre dernière journée à Kampot, nous allons de l’autre côté de la rivière visiter l’Île au poisson dont une partie donne directement sur la mer face à une Île Vietnamienne.

Départ pour la pêche

Chargement tiré par une moto

Nous débutons par la visite d’un temple bouddhiste richement orné à l’extérieur. On ne peut y entrer aujourd’hui malheureusement. 

Puis nous engageons un tuktuk pour aller visiter les environs. On passe par quelques villages très pauvres où la majorité des habitants sont soit bouddhistes soit musulmans.  Plusieurs vivent de la pêche mais aussi en récoltant le sel dans les nombreuses salines de l’Île.  Les deux communautés vivent bien ensemble nous affirme notre chauffeur.

Un autre nichoir à martinet en vue de recueillir les nids. On a bien essayé de visiter mais sans succès

Salines

Sel cristalisé dans une saline

Mosquée

Maison typique d'un village de l'Île