2024-02-10 Samedi, Jour 27. De Cocovana Beach à Coron
Nous quittons l’hôtel à 9h30 et allons prendre un petit bateau nolisé juste pour nous à un quai situé à quelques kilomètres.
Nous faisons environ une heure de bateau et nous nous ancrons au bord de l’île de Lusong. Nous y faisons notre premier arrêt de snorkeling et nageons tout au long du Lusong Coral Garden. Excellente visibilité, très beaux coraux variés et des dizaines d’espèces de poissons multicolores.
Juste un peu plus loin, toujours au bord de l’île nous nageons ensuite au dessus d’une épave de bateau japonais de type gunboat coulé par les américains en 1944. L’épave est près de la surface et couverte de coraux. Mais malheureusement c’est la foule ici. C’est l’asile icitte comme dirait un de mes amis! Trop de monde et plusieurs qui se mettent debout sur l’épave contrairement à toute règle d’éthique…Enfin c’est aussi ça les visites touristiques.
On reprend la mer et nous arrêtons ensuite pour dîner au bord de l’île Sangat aussi appelée Tangat ici. Là aussi il y a une épave de bateau japonais coulé lors du même raid américain. Il s’agit d’un chasseur de sous-marin. On voit l’épave de la surface mais elle est plus profonde que la première. Plusieurs plongeurs sont en activité et visitent l’épave. Nous allons aussi nager le long du mur de corail près de la rive. La visibilité est un peu moindre que ce matin mais assez bonne pour observer des dizaines d’espèces de coraux, de poissons et d’éponges dont de grosses gorgones qui sont magnifiques.
Vers 14h, nous reprenons la mer pour environ une heure et arrivons à notre hôtel peu avant la ville de Coron. C’est le Underwater garden resort. Bien tenu, avec piscine, en bord de mer et avec des chambres sur pilotis où nous coucherons ce soir. Nous nous reposons un peu avant d’aller prendre l’apéritif au bout du long quai sur pilotis en admirant le coucher de soleil.
Notre chambre |
La navette |
Jasette au coucher du soleil |
Nous soupons vers 19h30 au restaurant de l’hôtel car autrement il faudrait prendre une navette en bateau pour nous rendre à Coron.
Nous prenons ensuite une marche sur le site de l’hôtel et allons à la chambre pour lire, écrire et dormir pas trop tard.
2024-02-11 Dimanche, Jour 28. Coron
Nous paressons ce matin car on a du temps. Je vais faire un peu d’ornithologie et observe deux nouvelles espèces. On déjeune, on jase avec le groupe puis vient de temps de quitter. Nous prenons le bateau-navette à 11h et rejoignons Simon à Coron. Ce matin il était parti tôt pour faire des courses en vue de la journée de demain et surtout pour préparer les deux jours qui suivront à l’Île Banana. J’en reparlerai.
Nous nous installons confortablement au petit hôtel Darayuonan Lodge. Hélène et moi allons prendre une marche avant diner puis on passe deux heures à essayer de réserver des billets pour un traversier de Cubu à Bohol. Problème de double authentification : Visa et aussi Mastercard m’envoie des codes à mon numéro de téléphone de Québec et ne m’offrent pas d’autres moyens de vérification. Quelle mauvaise organisation! Je finis par mettre ma carte SIM du Québec dans le cellulaire et réussis à recevoir des SMS sans activer l’itinérance ni les données. On verra si je serai facturé ou non au retour. Le prochain voyage je vais essayer de conserver ma carte SIM et d’ajouter une carte virtuelle e-SIM pour le pays visiter. À tester au printemps…Vivement la piscine avec l’heure de l’apéro.
Ville de Coron en face de l'île de Coron |
En tuktuk vers l'hôtel |
On s’en va près du quai de Coron pour prendre l’apéro au deuxième étage d’un bar avec vue sur le coucher de soleil, derrière les îles d’en face…
Puis on se rend dans un restaurant, toujours près des quais mais un peu plus près du grand marché. C’est là qu’on soupe tous ensemble en écoutant un groupe de musique. Mais le son est un peu trop fort et on peine à entendre nos voisins de table. Quand ils prennent une pause c’est un soulagement.
Nous revenons à l’hôtel vers 20h30. On prépare nos affaires pour la journée de demain. J’irai plonger avec Simon alors qu’Hélène ira en snorkeling avec les autres membres du groupe.
Une bonne douche, un peu d’écriture et de lecture et on se couche vers 22h.
2024-02-12 Lundi, Jour 29. Coron, plongée, épaves, coraux et poissons
Je quitte avec Simon vers 7h45. Nous nous rendons à pied à la boutique de plongée. On essaie le matériel loué, on paie et nous prenons ensuite une navette avec 10 autres plongeurs pour nous rendre au quai où nous embarquons sur une grosse banca (barque avec deux flotteurs de bambous sur les côtés) cargée de bonbonnes d’air comprimé.
Nous navigeons environ 45 minutes pour nous rendre à l’île Tangat. La première plongée se fait autour et dans l’épage de l’Olympia Maru, un des douze bateaux de guerre japonais coulés lors d’un raid des américains en 1944. Un gros bateau de quelque 130 m maintenant habité par les poissons et les coraux. J’avais des craintes pour équilibrer mes tympans car c’est toujours difficile lors de la première plongée pour moi. Ensuite ça se replace. Mais finalement, en descendant lentement et en équilibrant à chaque mètre ou presque, ça s’est bien fait.
Notre équipe est composée de trois plongeurs avec un maître-plongeur. Nous pénétrons dans le navire et plongeons entre 20 m et 30 m de profondeur pour le visiter. Il y a plusieurs ouvertures par lesquelles on peut sortir de temps à autre et retourner à l’intérieur. Nous passons dans la cabine du capitaine, voyons un périscope qui servait à viser les sous-marins, des sacs de riz qui aujourd’hui encore se vident lentement de leur contenu vieux de 80 ans, des barils et des manivelles. C’est ma première épave visitée à vie et c’est plutôt impressionnant.
Ma confiance revient graduellement. J’apprivoise en même temps l’utilisation d’une application de plongée sur ma montre Apple Watch Ultra 2. Elle remplace parfaitement un ordinateur-bracelet de plongée qui sert à mesurer la profondeur, le temps de plongée, le temps restant sans décompression, le palier de sécurité et même le nombre d’heures à attendre avant de pouvoir prendre l’avion de manière sécuritaire. Le tout avec des algorithmes éprouvés et reconnus. Un gros wow!
Tout autour de l’épave on voit des beaux bancs de poissons multicolores. Vraiment joli! Nous remontons après 42 minutes au total.
Olympia Mary, Anonyme, Tiré d'Internet |
Olympia Mary, Anonyme, Tiré d'Internet |
Olympia Mary, Anonyme, Tiré d'Internet |
Olympia Mary, Anonyme, Tiré d'Internet |
Nous allons ensuite un peu plus loin le long de l’île à l’épave du Teru-Kaze, un «Gun boat» beaucoup plus petit et moins creux. Là on fait d’abord le tour de l’épave puis on pénètre à l’intérieur. C’est plus sombre et plus étroit mais moins long. Cette plongée dure 57 minutes. Heureusement l’eau est à 27 degrés environ avec un minimum de 20 degrés durant quelques minutes, un courant froid.
Rendus à la surface, un bon dîner cuit sur place nous attend. C’est un excellent repas de poisson, curry de légumes, plats de légumes au porc, salade et fruits divers. Surprenant!
Nous quittons maintenant en direction de Coron et arrêtons faire notre dernière plongée au récif de corail Dimanglet, face à l’île de Coron. Nous y plongeons une heure exactement à admirer une variété exceptionnelle de coraux, d’éponges, de concombre de mer, de poissons et même une belle grosse tortue avec deux rémoras sur la carapace. Les rémoras se collent sur d’autres poissons ou tortues pour voyager gratuitement et sans effort…On en voit souvent à la télé sur les flancs des requins.
Nous revenons au quai vers 16h en sirotant un petit coquetel au rhum pour célébrer la fin de cette belle journée.
De retour à l’hôtel, j’attends les snorkeleurs qui arrivent vers 17h finalement. Ils ont fait une merveilleuse journée et plongé en apnée à quatre sites différents.
Après l’apéritif en groupe, nous passons au resto de l’hôtel et dégustons avec ardeur et appétit un savoureux repas de fruits de mer. Un gros bravo à Simon qui nous avait réservé cette surprise malgré que sa tâche de guide soit terminée depuis ce matin. Il ne manquait que Gilles car il est indisposé. Probablement une insolation pour avoir trop présenté son crâne au soleil en snorkelant aujourd’hui. On espère qu’il sera remis demain après une bonne nuit de sommeil. Élaine lui a apporté une portion du souper au cas où il aurait le goût de manger un peu plus tard ce soir. À suivre…
Souper de fruits de mer |
Nous allons préparer nos bagages vers 21h car demain on part sur l’île Banana avec le strict nécessaire. Un peu d’écriture et de lecture et c’est rapidement l’heure de dormir. La fatigue de la journée se fait sentir.
2024-02-13 Mardi, Jour 30. Île Banana, coraux et poissons
Nous quittons l’hôtel en Tultuk à 8h30. On attend Simon au quai pendant que le cuisinier engagé pour les trois prochains jours et Simon font des courses au marché.
Nous embarquons à 9h30, les neuf voyageurs, car Simon a terminé son assignation de guide, avec le capitaine et le matelot et notre cuisinier.
La traversée jusqu’à l’île Banana dure 1h30. Plusieurs somnolent: Hélène et Paule à cause de leur Gravol prise en cas, Gilles parce qu’il est souffrant depuis hier et Élaine probablement par compassion pour son chum…
Départ de Coron |
L'Île Banana |
Les huttes de Banana Island, à côté de notre maison |
Arrivés sur l’île, nous nous installons dans une maison récente: on partage une chambre à 5 lits avec Paule et Martin alors que les deux autres couples ont chacun leur chambre. Simon occupe une petite hutte sympathique sur pilotis.
Nous lunchons puis Hélène et moi nous allons faire du snorkelling avec Simon et Sylvie du côté gauche de la petite plage qui est envahie durant la journée par les bateaux d’excursions d’un jour. L’eau est limpide, à 28C, et la visibilité est de 25 à 30 m au moins.
Nous avons beaucoup de plaisir à observer la grande variété de coraux et de poissons ainsi que les magnifiques mollusques bivalves à lèvres violettes, turquoises, bleues, vertes, jaunes ou de couleur marron. Mais le clou de cette plongée est probablement un gros banc de petits poissons, des fusillers. Quand on plonge au milieu du banc les poissons s’écartent de chaque côté pour nous laisser passer et le nuage poissonneux se reforme immédiatement ensuite. C’est beau de voir leur mouvement coordonné.
Vers 15h nous partons du côté droit de la plage. C’est différent mais tout aussi intéressant. Plusieurs Trigger Fish et un gracieux Bat fish attirent notre attention.
Vers 16h30, l’heure de l’apéro s’impose. Puis c’est un bon souper préparé par notre cuisinier sur le bateau et servi sur la plage.
Coucher de soleil à Banana Island |
En soirée on joue à divers jeux sur la terrasse et on va se coucher peu après 21h00. Chaud et humide…
2024-02-14 Mercredi, Jour 31. Île Banana, coraux et poissons
La nuit a été chaude. Pas d’électricité durant la nuit et donc sans ventilateur…
Je me lève vers 6h30. Il vente très fort ce matin: rafales à 35 km/h. Vers 10h nous traversons en 10 minutes à l’île Bulog Dos où se situe un resort de luxe avec des huttes à 450$ la nuit. Nous nous installons sous une grande palapa et allons snorkeler juste en face. L’eau est peu profonde et les coraux abondent. Multicolores, de formes diversifiées, grands et petits, ils abritent des poissons d’au moins une trentaine ou peut-être une cinquantaine d’espèces dont la forme, les couleurs et les motifs se conjuguent singulièrement.
Bulog Dos Island |
Bulog Dos |
Nous avons droit à un excellent repas préparé par notre chef: ceviche de carangue, nouilles, riz, etc.
Vers 13:00 on retourne en apnée et c’est encore épatant.
Nous revenons à l’île Banana où nous passons le reste de l’après-midi à placoter, lire et même sommeiller.
Martin et Paule étaient demeurés sur l’île ce matin. Martin se sentait fiévreux et à finalement dormi toute la journée.
Vers 17h00 on se regroupent tous au bout de la plage à l’abri du fort vent pour prendre l’apéritif. Le coucher de soleil derrière la montagne est très joli.
Notre guide préféré: Simon Lavoie |
Coucher de soleil à Banana Island |
Notre souper en gang est vraiment agréable avec des plats de crevettes, de calmars et de légumes. Nous jouons à nouveau au jeu du singe avec en plus Élaine et Gilles qui file mieux mais sans Martin qui dort encore et n’a pas retrouvé son énergie. Les singes s’en donnent à cœur joie ce soir car ils prennent de l’expérience. On a ri énormément! Coucher vers 21:30 au bruit du fort vent et des vagues.
2024-02-15 Jeudi, Jour 30. De l’Île Banana à Coron
C’est ce matin qu’on prend des photos de St-Valentin. Trop occupés hier. Le vent a légèrement faibli et c’est tant mieux. Paule, Hélène et Martin ne prennent pas de chance et avalent un comprimé de Gravol avant de partir.
Finalement la traversée se déroule très bien. Ces bateaux avec flotteurs de chaque côté se révèlent très stables malgré la houle et les vagues de travers. On a quelques embruns qui nous humidifient légèrement mais on avait tous nos maillots de bain.
Nous arrivons à Coron vers 11h00. Nous nous rendons à l’hôtel Darayonan où nous récupérons nos bagages et prenons à nouveau une chambre pour la dernière nuit qu’il nous reste sur Busuanga.
Après une bonne douche et un peu de lessive on va dîner dans un petit resto en ville.
En après-midi, courriels nombreux pour le bénévolat, enregistrement pour le vol de demain, écriture, et un peu de piscine.
Et le tout se termine par un souper aux fruits de mer, en abondance…Nous faisons nos adieux à Mario et Sylvie qui continuent de leur côté à partir de demain. On reverra Simon demain matin et lui aussi continue de son côté pour recommencer un autre tour au Vietnam cette fois.
2024-02-16 Vendredi, Jour 31. De Coron à Panglao
Nous déjeunons tous les six avec Simon et lui faisons nos adieux à 7h30.
Un taxi nous amène à l’aéroport en 30 minutes environ.
Il y a une longue file d’attente pour entrer. Puis une première sécurité et une autre file pour l’enregistrement des bagages et le paiement salé pour l’excédent de 10 kg. Autre sécurité et départ sur un Dash-8 avec un peu de retard.
Le vol vers Cebu dure une heure quarante. On survole de nombreuses petites îles entourées de récifs de corail. Quelques-unes des 7641 îles que comptent les Philippines .
Nous atterrissons à Cebu sous les nuages et des averses. Nous prenons ensuite un taxi pour nous rendre au terminal maritime Pier 1. Finalement malgré le trafic de la ville de Cebu, on arrive à midi.
Par sécurité on avait acheté nos billets de traversier vers l’île de Bohol par internet pour le départ de 15:20. On ne veut pas attendre si longtemps alors on fait modifier nos billets pour le départ de 13:00 en utilisant les services de fixeurs. Ce n’est pas recommandé par la compagnie maritime mais cela nous a évité une autre longue file d’attente.
On entre dans le terminal, nous franchissons la sécurité, faisons la file pour le check-in et obtenir des numéros de sièges, refaisons une autre file pour enregistrer les bagages en payant un surplus et malgré tout on a amplement le temps de grignoter car le départ est retardé jusqu’à 14h.
Le bateau rapide de la compagnie Oceanjet en relativement confortable malgré le peu d’espace entre les rangées de sièges. Il y a environ 300 passagers sur le bateau.
Dans le terminal du traversier |
Le traversier vers Bohol et Panglao |
Vers 16h00 nous arrivons au port de Tagbilaran situé au sud-ouest de Bogota. Un peu au nord de l’île de Panglao où se situe notre hôtel, le Cliffside Resort.
Martin avait réservé une navette auprès de notre hôtel et l’a avisé plus tôt de notre arrivée devancée.
Nous arrivons au Cliffside vers 17h après une course automobile effrénée en mini-van. Un chauffeur plutôt imprudent…
Cliffside Resort à Panglao |
Nous nous installons dans notre chambre de luxe et nous nous couchons avant 21h, fatigués de cette grosse journée de transport.
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Je réponds habituellement rapidement et ce même quand le blogue date de quelques années... Jean