2024-03-01 Vendredi, Jour 44. De Siquijor à Dumaguete, Negros
Nous allons déjeuner à 7h30 et la navette de l’hôtel nous amène au port à 8h30.
Nous achetons nos billets pour le traversier Montenegros de 10h. La traversée de passe très bien. Les vents ont diminué depuis hier et le gros bateau bien chargé ne tangue pas trop.
Nous arrivons à Dumaguete vers 11h30 et croisons Élaine et Gilles qui attendent leur bateau vers CEBU. Nous nous saluons et ensuite nous nous rendons en tuktuk à l’hôtel Light House Point situé à environ 1,7 km au nord du port.
Nous dinons sur place et prenons ensuite nos chambres vers 14h ce qui nous permet d’éviter une surcharge pour entrée hâtive. C’est la deuxième fois qu’on voit ça aux Philippines.
Nous allons ensuite à pied en bord de mer. Il y a un boulevard qui longe la rive jusqu’au centre-ville situé 2,5 km plus au sud. Nous allons d’abord nous louer des scooters pour demain chez TSADA expéditions. De beaux scooters 150 cc. Le prix est très raisonnable à 15 $ par jour environ incluant deux bons casques.
Martin loue un scooter |
Nous prenons ensuite un tuktuk jusqu’à la cathédrale. Il y a une messe et l’église est pleine. Surtout des étudiants.
Le campanile ou beffroi a été construit en 1760 pour défendre la ville des attaques des Maures qui venaient piller la ville et enlever des femmes.
Nous nous dirigeons ensuite vers la mer à nouveau en passant près du Musée.
Le grand parc de bord de mer est bien pourvu de petits étals où l’on vend nourriture et breuvages. Toutes offrent des œufs Balut, ces œufs durs et chauds qui contiennent un embryon de poulet ou de canard couvé entre 10 à 18 jours selon qu’on aime plus ou moins développé et croustillant (os mous ou durs et duvet absent ou présent).
Nous longeons ensuite la promenade vers le port. Ça sent un peu les égouts partout. C’est qu’ils sont encore déversés dans la mer un peu partout.
Rendus au port, on reprend un tuktuk jusqu’à l’hôtel où l’on prend une bonne douche et on se repose un peu : écriture et ménage des photos surtout.
En soirée, on prend l’apéro au restaurant de l’hôtel et le souper dans le restaurant de ramen situé devant l’hôtel en se disant qu’on irait ailleurs demain. Quoique un peu piquants, les ramens étaient très goûteux. Pas surprenant que cet endroit soit très fréquenté. On pourrait en faire des franchises au Québec.
Retour à la chambre tôt pour un peu de lecture et d’écriture et terminer la publication du blogue pour la semaine passée à Siquijor.
2024-03-02 Samedi, Jour 45. Dumaguete
Nous allons prendre possession de nos scooters à 9h. Puis nous prenons la route vers les chutes Pulangbato située à environ 15 km. Il y a peu de trafic sauf à deux intersections avec des rues très achalandées qu’il faut traverser en coupant le trafic dense. C’est du sport mais il suffit de regarder comment les locaux s’y prennent et de faire pareil.
La petite route qui monte dans le massif montagneux est très jolie. Elle longe une rivière alimentée par des sources chaudes et sulfureuses notamment. Et justement, on en voit le long de la route avec de nombreuses fumerolles. Il faut dire que nous sommes en plein sur une zone volcanique où une éruption est toujours possible éventuellement. Plus loin sur la route, il y a même une centrale électrique qui fonctionne avec la géothermie. C’est la vapeur d’eau venant du sol qui fait tourner les turbines.
Les fumerolles sortent le long de la route |
Nous prenons un petit embranchement bien avant cette centrale et nous nous rendons jusqu’aux chutes Pulangbato. Elles sont sur un terrain privé où il y a deux piscines, un restaurant et des services. Il faut donc payer mais le montant est très raisonnable, environ 2,50$ par personne. Et dire que certains touristes s’en offusquent dans leur commentaire sur les réseaux sociaux.
La plus petite chute est jolie mais la grande est superbe. Elle coule sur de la pierre rouge ocre sur fond de jungle tropicale d’un vert intense. Et la formation géologique qui l’entoure est tout à fait particulière : des orgues basaltiques composées de longs tubes hexagonaux qui se sont jadis formés lorsque de la lave en fusion s’est rapidement refroidi en coulant dans l’eau. Nous avons déjà eu la chance d’en observer de très belles à Huasca de Ocampo près de Pachuca au Mexique. Et d’autres ailleurs aussi mais moins belles.
Nous passons environ une heure sur place en sirotant un shake de corossol. Miam!
Nous revenons ensuite sur nos pas durant un kilomètre et faisons un arrêt aux sources chaudes Red Rock. Là aussi la roche est rouge et malgré que l’on ait fait attention, on a bien vu au retour à l’hôtel qu’on avait de la poussière rouge partout sur nous. Je me suis assis sur le lit et le drap blanc s’est taché de rouge. J’espère que ça part au lavage…. Nous dinons sur place et nous baignons dans l’eau à 36 C. Pas si mal!
Vers 13h30 nous décidons de prolonger notre itinéraire en allant au centre de la petite ville de Valencia située à environ 10 km. Le grand parc est très bien avec de gros arbres, des centaines de plantes en pots, des lieux de peinture, de danse ou de sport mais on arrive après le marché en plein air. Cela aurait été mieux!
Puis nous rallongeons encore un peu l’itinéraire en allant dans la montagne derrière Valencia jusqu’à un point d’observation situé à quelque 500 m d’altitude bien en bas des Cuernos de Negros qu’on aperçoit au loin et qui atteignent les 1900 m d’altitude. La vue sur la ville de Dumaguete est impressionnante. Malheureusement la brume nous empêche de bien voir les îles Siquijor et Cebu.
Vue sur Dumaguete à partir de la montagne derrière Valencia |
Les Cuernos de Negros (Cornes de Negros) |
Nous revenons tranquillement et prudemment à l’hôtel à 15h30. Je vais réserver le scooter pour demain et ensuite c’est l’heure de la douche et d’une mini sieste.
Vers 18h nous allons au restaurant Palomita tout près pour l’apéro et le souper. Comme bien des endroits en Asie, tout ce qu’on commande arrive à la table sans ordre précis, en fonction de ce qui est prêt. Alors Paule et Martin ont obtenu leur apéro après avoir reçus leurs plats… Nous au moins on les a reçus en même temps…(;0)
Nous revenons à l’hôtel vers 20h. Petite tisane, écriture, lecture et dodo.
2024-03-03 Dimanche, Jour 46. Dumaguete
Hélène et moi partons tout de suite après le déjeuner en scooter pour nous rendre à un autre site touristique en montagne, les deux lacs jumeaux. Nous roulons vingt minutes sur la grande route peu fréquentée à cette heure mais cela nécessite tout de même toute mon attention. La conduite est si différente ici et il faut faire comme si tous les conducteurs allaient faire quelque chose que l’on considérerait stupide chez nous. Il y en aurait long à compter…
Ensuite nous prenons la petite route de montagne qui nous mène en 40 minutes au Parc naturel Balinsasayao Twin Lakes à 900m d’altitude. La conduite est vraiment agréable, à 25 ou 30 km/h pour avoir le temps d’observer le paysage et on ne rencontre que 2 ou 3 motos.
Nous arrivons à 9h et allons tout de suite voir le lac Balinsasayao qui se situe dans un ancien cratère de volcan. On entend beaucoup d’oiseaux mais ils sont très difficiles à observer car ils se cachent tout en haut de la canopée.
Fougère arborescente... |
Nous empruntons ensuite un sentier de pierres couvertes de mousse qui contourne le lac et nous conduit jusqu’à une petite crête rocheuse qui sépare les deux lacs jumeaux et sur laquelle se trouve une tour d’observation qui permet de voir le premier lac ainsi que le lac Danao, son jumeau, lui aussi dans un ancien cratère. Nous passons presqu’une heure à cet endroit pour profiter du calme et pour essayer d’observer des oiseaux. On a cru voir trois calaos passer au loin sur le lac. Leur vol est très caractéristique et nous en avions souvent observés sur l’île de Bornéo en Malaisie. Pour les autres, ça se limite aux chants.
Grosses fourmis dans le sentier |
Toilettes en forêt, derrière l'affiche: C'est bien camouflé! |
Observatoire entre les lacs jumeaux |
Lac Danao, plus tranquille et sauvage |
Palmier en fruits dans la jungle |
Bananes sauvages |
Le sentier passe dans le figuier |
Nous revenons au restaurant sur parc pour midi et dinons légèrement sur la terrasse en admirant le panorama. La jungle est impressionnante dans ces montagnes abruptes.
Vers 13h on reprend la route pour descendre la montagne. Les freins sont très sollicités mais ils tiennent bon. Là encore, on route à moins de 30 km/h. Mais il y a plus de circulation que ce matin et donc il faut être aux aguets dans toutes les courbes prononcées. Et elles sont nombreuses…
À Sibulan, nous allons repérer le terminal des ferries. On partira d’ici demain matin pour traverser à l’île de Cebu. Nous choisissons ensuite de prendre l’ancienne route de bord de mer jusqu’à l’aéroport pour voir à quoi ressemblent les plages (pas terrible) et pour éviter un tronçon de grande route. On fait le plein d’essence et après avoir laissé Hélène à notre hôtel, je vais rendre la moto à l’agence de location TSADA Expeditions. Nous n’avons eu aucun pépin et tout le monde est content.
Le reste de l’après-midi se passe à l’hôtel : douche, repos, lecture, photos, écriture, etc.
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